Voitures chinoises : Pourquoi tant de refus d'assurance ?

Date de publication :
16/4/2024
Temps de lecture :
4
min.

Dans le monde complexe de l'assurance automobile, un mystère persiste : pourquoi certaines compagnies refusent-elles d'assurer les voitures chinoises ? Alors que le marché automobile mondial évolue rapidement, avec une multitude de marques et de modèles émergents de Chine, cette question suscite l'intérêt et l'inquiétude des consommateurs et des experts de l'industrie.

Dans cet article, nous plongerons au cœur de cette énigme, explorant les raisons pour lesquelles certaines compagnies d'assurance hésitent à fournir une couverture pour les véhicules en provenance de Chine. De la perception des risques à la réglementation en vigueur, nous examinerons les différents facteurs qui contribuent à cette réalité souvent méconnue. Préparez-vous à découvrir les dessous de l'assurance automobile et à démystifier les raisons derrière le refus de certaines compagnies d'assurer les voitures chinoises.


Les défis de l'assurance des voitures chinoises en Europe

Une montée en puissance des voitures chinoises en Europe

L'influence des constructeurs automobiles chinois sur le marché européen a atteint un niveau sans précédent. En effet, en 2023, ces voitures représentaient 2,75 % des ventes sur le vieux continent, marquant ainsi une présence significative. Un exemple éloquent de cette ascension est la MG 4, qui s'est hissée au rang de la troisième voiture électrique la plus vendue dans l’Ancien Monde.

Un défi majeur : l'assurance des véhicules chinois

Cependant, malgré ce succès commercial, un obstacle de taille entrave la pleine expansion de ces véhicules : la difficulté pour les conducteurs d'obtenir une assurance adéquate pour leur voiture chinoise.

Complexité de réparation et coûts élevés

Une étude menée par le journal britannique Autoexpress révèle que l'assurance des voitures électriques de marque chinoise est non seulement complexe mais aussi plus coûteuse que celle des modèles européens, japonais ou américains. Au Royaume-Uni, les propriétaires de véhicules tels que la BYD Seal, la GWM Ora 03 ou la MG se voient confrontés à des surprimes, voire à des refus d'assurance de la part de certaines compagnies.

Un service après-vente insuffisant

La principale raison avancée par les compagnies d'assurance est la difficulté à réparer ces voitures. Les constructeurs chinois, arrivés récemment sur le marché européen, peinent à mettre en place un réseau de distribution efficace pour fournir aux garages les pièces détachées nécessaires. Cette indisponibilité des pièces, souvent non homologuées et souffrant de délais d'attente importants, inquiète les assureurs qui redoutent de devoir déclarer irréparables des véhicules toujours fonctionnels après un sinistre.

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